Ce qu'il faut que vous sachiez d'abord, c'est qu'il n'est pas le fait d'une volonté de recherche explicite de ma part, pour trouver un nom spécifique qui "collerait" à ce qu'il m'a été donné de vivre.
Au contraire, c'est ce nom qui m'a été donné en premier lieu dans la prière, sans que je comprenne pourquoi, car c'est après, que tout à commencé à vraiment s’éclairer en mon coeur afin de pouvoir comprendre ce que le Seigneur attendait réellement de moi.
Je pense qu'il est important que cette question vous soit retranscrite, aussi, je vous post un extrait de la première lettre que j'ai écris à mon archevêque le mercredi des Cendres 2018, pour lui confier tout cela et dans lequel je lui exposai ceci :
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Lorsque je reçu cela dans mon oraison après la sainte communion, je n'ai pas saisi des réponses à propos du "comment", du "qu'est ce que ça pourrait être concrètement ", du genre comme un nouvel ordre monastique ou autre chose de complètement différent, non rien de tout ça.
Mais ce que je compris aussitôt c'est le sens profond de cette dénomination.
Déjà, le dépassement du mot fraternité, déjà si beau par lui même, par le préfixe "con" qui veut dire "tous ensemble", pour alors devenir Confraternité.
Car cette union réelle vécue lors de la communion eucharistique dépasse la simple union de l'âme qui la reçoit avec Jésus, de Jésus avec soi même, mais c'est l'union avec l'entièreté, la plénitude du Royaume de l'Amour divin et de la Miséricorde incommensurable.
Car elle est alors union profonde, intime et en même temps inexprimable avec la Trinité, avec Marie et Joseph, avec les chœurs angéliques, avec la multitude des saints et saintes, avec les âmes du Purgatoire.
Et si le Seigneur me fait comprendre que ceci doit être offert à Son Eglise, c'est pour qu'elle puisse proposer l'opportunité à celles et ceux qui seraient véritablement désireux de vivre de cette nouvelle façon toute miséricordieuse la communion eucharistique, de pouvoir se savoir être également en parfaite communion les uns avec les autres ici bas.
Et par ce fait, la Confraternité Capharnaüm prend un double sens.
Car en plus que chacun, chacune, puisse s'offrir pleinement à Dieu pour lui être alors comme une petite maison de capharnaüm dans laquelle Jésus empli tout l'espace intérieur, et dans lequel les âmes de nos frères et sœurs en Purgatoire sont alors plongés pour y être purifiés en même temps qu'elles prient avec nous pour l'humanité pécheresse, chacune des personnes qui seraient réellement désireuses de vivre véritablement cette façon de communier formeraient ainsi en union les unes avec les autres comme une nouvelle Capharnaüm.
Durant Sa vie publique, Jésus à passé beaucoup de temps dans la ville de Capharnaüm. Il y a appelé Ses premier apôtres, Il y a guéri beaucoup de monde, y a expulsé de nombreux démons.
Personnellement, j'aime appelé la Capharnaüm des évangiles, la ville de Jésus.
J'ai récemment médité sur la première partie du verset 23 du onzième chapitre de l'évangile selon St Matthieu.
" Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! "
Cette parole de Jésus est loin d'être une malédiction !
Jésus n'a fait et ne fait que de bénir, jamais de maudire.
(Certains aiment à dire qu'en Matthieu 23, Il a maudit les pharisiens, or Il leur a seulement dit "malheureux êtes vous". C'est un réel constat plaintif et non une malédiction)
Cette parole est plus, à la lumière de l'Esprit Saint, comparable à une prophétie pour ce que le Seigneur m'a d'abord mis au coeur, avant de me demander de le donner à l'Eglise.
Si un jour peut être, la Confraternité Capharnaüm prend réellement forme, selon que Dieu le voudra, alors avec celles et ceux qui s'y seront entre guillemets engagés, nous seront à nous tous cette ville, car étant chacun à tour de rôle - ou en même temps- l'une de ses petites demeures qui se laisse découvrir leur toit pour que ceux de l'Eglise Souffrante puissent y pénétrer et y être purifier par l'Amour qui y réside.
Ainsi pourrait revivre autrement cette ville du Capharnaüm de jadis, et dont la mission n'est pas d'être elle même élevée jusqu'au Ciel, mais de véritablement rejoindre le séjour des morts, c'est à dire les âmes du Purgatoire, pour leur offrir de hâter leur purification totale et donc leur entrée au Ciel, au moyen des œuvres d'Amour librement acceptées et inspirées de la seule Miséricorde Divine. ...