Confraternité Capharnaüm
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Confraternité Capharnaüm

Forum conçu pour expliquer ce qu'est la Confraternité Capharnaüm, dans sa mission principale, mais aussi dans les détails et également de relater l'historique des faits qui ont contribué à sa naissance
 
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 Par la messe

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Localisation : France - diocèse de Rouen

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MessageSujet: Par la messe    Par la messe  EmptyLun 18 Fév 2019 - 3:17

Le but de cet écrit n'est pas d'expliquer ce qu'est véritablement la messe, - il y a pour cela le catéchisme de l'Eglise Catholique, et multitudes de liens à ce propos sur les moteurs de recherches, dont celui ci : https://liturgie.catholique.fr/accueil/la-messe/ - mais d'apporter un développement sur la façon de vivre concrètement la messe par rapport à cette dévotion sans précédent.

- Que ce soit pour les messes en semaine, ou pour celle du dimanche, commençons par dire que pour réellement "vivre" la messe, et non simplement y assister, il est recommandable de garder les yeux fermés le plus possible, quand il n'est pas nécessaire de les tenir ouverts.
Déjà, notre signe de Croix sera profondément vécu, nous immergeant dans le Cœur même de la Trinité, au lieu d'être plus ou moins un geste devenu automatique.
Ensuite l'acte pénitentiel sera vécu pleinement et aura une valeur bien réel, sans pour autant supplanter la confession individuelle. Alors quand le prêtre dira la prière d'absolution générale, nous pourrons tracer sur notre buste un magnifique nouveau signe de Croix, en guise de remerciement que Jésus à effacé nos péchés véniels. 
Qu'il est difficile de vivre réellement cela en gardant les paupières ouvertes ! Car notre attention se porte plus facilement sur untel ou untel devant nous.

Par exemple, mieux vaut s'imprégner totalement des paroles de la première lecture liturgique ou du psaume, qui sont en train d'être lues ou chantées, que d'examiner le lecteur ou la chantre de la tête aux pieds. 
Les risques alors, deviennent multiples. Non seulement on ne prête plus aucune attention à la profondeur de ce qui est en train de nous être dit, à nous personnellement dans la Sainte Ecriture, mais le négatif prend bien vite le dessus du positif de par notre nature pécheresse, et intérieurement naissent alors des critiques ou des pensées néfastes de tout ordre, comme sur la tenue vestimentaire ou le faciès de la personne, ou de sa prononciation ainsi que de sa vitesse de lecture.  

Autre exemple; les cris ou les pleurs d'un bébé pendant la célébration, ou un jeune enfant qui court dans les allées.
Avec les yeux gardés bien clos, notre ressenti est tout autre que si nous les tenions grands ouverts. 
Car au lieu de tirer du cou pour parvenir à voir enfin qui est cet assommant perturbateur et surtout qui sont ses odieux parents qui ne l'évacuent pas de ce saint lieu, nous nous émerveillons au contraire pour Jésus qui a dit de laisser venir à Lui les petits enfants. Nous nous laissons imprégner de Sa joie immense de voir que l'église n'est pas remplie uniquement que de cheveux blancs, et que ces petits êtres qui n'ont pas encore atteint l'age de raison, sont justement ceux qui sont les plus grand saints parmi tous ici présent. Quelle merveille de pouvoir saisir pleinement cela en gardant les yeux fermés !


Et ce n'est pas pour autant que l'on s'enferme dans sa bulle en s'excluant ainsi de la communauté. L'union fraternelle se vit bien mieux par l'âme et en la foi réelle de se savoir être en totale communion de nous même avec toutes et tous, que par le corps et ses cinq sens, qui nous détournent bien souvent de ce qui est en train de se vivre mystiquement. Aussi gardons les paupières tout autant fermées lors de l'homélie, afin de faire pénétrer en profondeur les paroles qui nous sont dites et inspirées de Dieu pour nous. Idem lors du Credo pour proclamer de tout notre coeur chaque parole de la foi qui est véritablement la notre. Puis pareillement pour la prière universelles. Notre intersession se verra être vraiment vécue en profondeur.
Certes, des personnes peuvent penser ou me dirent ouvertement que pour elles, il n'est pas nécessaire d'avoir les yeux fermés pour vivre pleinement la messe. Tant mieux pour elles alors ! Quelle merveilleuse grâce elles ont reçues de l'Esprit Saint.
Mais pour ma part, c'est de cette manière que je parviens vraiment à la vivre au mieux, et c'est aussi ce que le Seigneur me demande de faire savoir.




Egalement, de garder les yeux clos sera pour nous un bon moyen de ne pas se "sentir" être dévisagé lors de nos gestes symboliques d'action de grâce et de louanges à Notre Seigneur Dieu.

- Car, et cela'est un autre point essentiel à la dévotion à la Confraternité Capharnaüm, lorsque en semaine, le Gloria se doit d'être proclamé parce que nous célébrons une solennité ou une fête spéciale, ou les dimanches qui n'incluent pas l'Avent, vient le chant du Gloria, notre louange se doit d'être accompagnée de signes extérieurs bien visibles, afin de rendre un témoignage de notre foi véritable au Dieu d'Amour et de Miséricorde, surtout lors des messes d'inhumation, ou presque l'assemblée tout entière ne dit mots, car non pratiquants, voir même non croyant pour les uns, et trop intimidés de devoir être les seuls à faire entendre leur voix parmi la vingtaine, voir plus, de personnes autour d'elle, pour les autres.

Et ce témoignage à rendre, c'est d'avant tout le chanter clairement le Gloria, et non pas le murmurer du bout des lèvres, mais aussi de lever au moins une main à hauteur de notre tête, lors du refrain. Et il ne doit pas être dispensé si nous nous trouvons dans le choeur, parce que nous sommes membres de la chorale, ou faisant parti ce jour, des lecteurs ou de l'équipe d'animation.
Nous avons un vrai devoir à rendre témoignage de Notre Dieu. Ce n'est pas comme le font les témoins de Jéhovah le samedi matin par exemple, mais en outrepassant la malaise que peut nous apporter ces simples gestes de reconnaissance et d'amour envers la Trinité d'Amour et en les accomplissant véritablement. C'est cela notre témoignage. Et cela suffit pour que quelqu'un viennent nous voir ensuite afin de nous poser quelques questions sur la foi. Alors nous pourrons l'éclairer.

Et ces gestes symboliques et saints ne s’arrêtent pas au Gloria.
Lors de la liturgie Eucharistique, le prêtre dit à l'assemblée ces paroles qui ouvrent le dialogue :


Le Seigneur soit avec vous. — Et avec votre esprit.
Élevons notre cœur. — Nous le tournons vers le Seigneur.
Rendons grâce au Seigneur, notre Dieu. — Cela est juste et bon.



Oui, rendons alors véritablement une vraie action de grâce au Seigneur.
Inclinons nous profondément, pareillement à l'élévation des Saintes Espèces.
Nous ne le percevons pas, mais quel bonheur immense le Seigneur reçoit lors de ce témoignage de remerciement infini que nous lui rendons publiquement devant une partie de l'assemblée !


Puis vient le Hosanna. C'est par ce chant que Jésus fut acclamé à Jérusalem au jour des rameaux, par les palmes et les mains levées. C'est alors pour nous l'instant de la pleine communion avec tous les anges, tous les saints, toutes les âmes du Purgatoires et nous tous ici bas pour louer tous ensemble le Seigneur. Alors élevons à nouveau les mains, au moins une, car nous savons véritablement quelle est la royauté du Christ Jésus.


Ensuite, lors de la prière Eucharistique, s'il est toutefois possible suivant notre état de santé ou du lieu même, agenouillons nous au moment ou le prêtre va instituer l'Eucharistie, et ayons une profonde inclination d'amour et d'immense merci à dire, à Notre Seigneur Jésus qui ne peut être dite par les mots seuls,  et ce seulement après l'élévation du Corps et du Sang de notre Seigneur Jésus, que nous devons contempler et aimer.
Car nous sommes alors comme véritablement transporter à l'Heure même du Golgotha, aux cotés de Marie et de St Jean, et c'est le sacrifice unique de la deuxième Personne de la Trinité qui est en train de réellement s'accomplir pour chacun de nous, et qui nous ouvre toutes grandes les portes du Paradis.


Et à la fin de la prière Eucharistique, quand le prêtre élève alors à nouveau le Corps et le Sang de Jésus en même temps, mais séparés l'Un de l'Autre, en prononçant "Par lui, avec lui et en lui, à toi Dieu le Père tout-puissant, dans l'unité du Saint Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles. ", inclinons nous à nouveau profondément, en même temps que nous disons "Amen", car c'est l'instant de la Miséricorde infinie, la neuvième heure, ou Jésus meurt et ou la lance Lui transperce le Coeur, d'ou se déverse sur nous le flot de Son Sang qui nous purifie de nos péchés et de l'Eau de l'Esprit Saint qui nous sanctifie.
Et même si le prêtre qui officie entame très vite la prière du Notre Père, prenons néanmoins le temps de faire cette inclination, avant de nous redresser et d'élever nos mains pour le "Pater Noster".



Ensuite, prenons bien garde ! Car souvent, c'est au moment de la Paix, alors que le prêtre ou le diacre vient d'inviter l'assemblée à se donner un signe de paix, que le Prêtre réunit le Corps et le Sang de Jésus dans la fraction du pain. Et Alors que tout le monde se penche d'un coté ou de l'autre pour se serrer la main, sans plus regarder vers l'Autel, tous passent à coté de l'instant véritable de la Résurrection du Christ, lorsque Son Corps et Son sang sont à nouveau réunis par le petit morceau d'hostie qui choit dans le calice.
Ne passons pas à coté de cet instant qui est la base même de notre foi !
Et s'il faut pour cela se retirer de quelqu'un qui nous tend sa main pour le geste de paix, n'ayons pas de scrupule à le faire. On pourra toujours lui apporter des explications après si besoin.





Maintenant, parlons de notre offrande.
Que ce soit le dimanche au moment de la quête ou en semaine alors qu'il n'y en a pas, notre offrande se doit de dépasser ce seul aspect matériel. Elle est à se vivre véritablement au moment de la préparation des dons jusqu'aux louanges à Dieu pour le pain et le vin.
Et là il nous faut clore à nouveau les yeux pour la vive pleinement par le coeur.
Et alors, nous visualisons spirituellement que nous déposons notre offrande dans les mains de notre ange gardien, qui va les déposer lui même sur l'autel.
Et ce qu'elles sont, ce sont d'une part nos prières pour les âmes du Purgatoire et pour l'humanité, mais aussi l'offrande de nous même renouvelée par notre Oui. Oui à accepter ce jour d'être la petite maison de Capharnaüm, toute disposée à laisser sa toiture être découverte par Marie, afin que les âmes du Purgatoire puissent y être descendues au travers par nos saints amis du Ciel, et soient alors plongées dans le Coeur ouvert de Jésus qui vit en nous depuis le sacrement du Baptême.



****************


Pour terminer ce sujet, je retranscrit une fois de plus dans cette partie du forum conçue pour expliquer le vécu de la sainte messe par rapport à la dévotion, un extrait de la première lettre que j'ai envoyé à mon évêque pour remettre la Confraternité Capharnaüm à son discernement :

" ... Ainsi, dans les jours qui ont suivis, les inexprimables ressenties intérieurs qui étaient en mon coeur lors de chaque messe ont commencé à se clarifier de plus en plus. 
Ces invitations envers les âmes du Purgatoire à venir en mon coeur, dès que j'avais reçu la sainte Communion Eucharistique prirent une ampleur de plus en plus croissante pour devenir véritablement une vraie communion de vie. Dès que j'avais communié et que j'étais revenu à ma place, que j'avais clos mes paupières, tout ce qui m'entourait n'était plus. 
Ce fut alors comme un nouveau sens, comme une nouvelle perception qui m'avait été donnée de commencer à expérimenter.
Je ne voyais rien, je n'entendais rien, cependant, je comprenais ou plutôt, je vivais réellement par l'âme, quelque chose d'une vie toute nouvelle uniquement basée à la fois dans la compréhension et dans la foi totale. En même temps que je fusionnais en Jésus ressuscité en moi, qu'Il fusionnait pareillement en moi, je découvrais la pleine vérité de ce qu'est réellement mon âme, mon "moi" tout entier qui ne serait que néant sans Lui.
Mais ça je n'ai pas le vocabulaire pour essayer de l'exprimer.
En quelques jours seulement mon âme à tout perçu de ce qui fait présentement la Vie véritable de chacune des messes auxquelles je me rend et de mes communions au Corps du Christ.

Alors, ce qui fut jusque là une invitation disons plus ou moins encore assez abstraite envers les âmes du Purgatoire à venir se purifier présentement en moi parce que j'avais Jésus en mon être, devint très clair.
J'allais écrire qu'il me fallait, mais non, ce verbe ne convient pas du tout. Rien ne m'est alors imposé, il n'y a pas de commandement ni de devoir impératif. C'est plutôt comme une opportunité qui m'est proposée et à laquelle il m'est impossible de ne pas donner mon plein assentiment, même si ma liberté reste entière, parce que j'ai alors la certitude et la compréhension de la toute puissance de l'Amour et de la Divine Miséricorde, et que rien ne Lui est impossible. 
Ainsi, je redonne à nouveau à l'Amour mon oui qui Lui avait suffit, pour tout Ses enfants qui sont mes frères et sœurs au Purgatoire comme sur terre.


Alors, j'accepte de tout mon coeur de répondre à Son désir que je Lui sois Sa nouvelle petite maison bondée de Capharnaüm ou Il était entré, comme l'ont relaté trois des quatre évangélistes. (Matthieu 9, 2-8. Marc 2, 1-12. Luc 5, 17-26.)
Et comme les disciples qui ne parvinrent pas à y faire entrer le paralytique, et qui ont alors découvert un morceau de toit pour l'y faire pénétrer afin que Notre Seigneur le purifie de ses péchés, et qu'après seulement Il le guérisse pour faire savoir au monde qu'Il peut tout, je prie la Sainte Vierge Marie, Mère du Christ mais également Notre Maman à tous, de découvrir Elle même ma toiture avec son glaive qu'Elle à pris le jour de la Présentation de Jésus au temple, et qu'Elle n'a plus jamais quitté - Même couronnée au Ciel, comment aurait-Elle pu s'en déposséder ?C'est chose impensable ! - Et je sais à ce même instant que les répercutions de cela en moi sont chacune de mes souffrances offertes, quelles qu'elles soient, et c'est ce qui me fait les supporter et les aimer.


Puis j'invite les cohortes angéliques et mes saints amis du Ciel à alors venir établir un entonnoir d'Amour, un cône de Miséricorde, qui prend source dans le Coeur ouvert de Jésus au plus profond de mon être, et qui s'évase jusqu'à ma toiture ouverte, afin que les âmes du Purgatoire ne se souillent pas par mes péchés. Et alors je les invite à se laisser conduire par leur ange gardien à travers l'ouverture maternelle jusque dans le Divin Coeur de la Miséricorde d'ou se déversent toujours Son Sang qui va achever leur purification et l'Eau de l'Esprit qui va les sanctifier. Et en même temps qu'elles se laissent être sanctifiées selon le désir d'Amour inquantifiable de Notre Seigneur, je les prie, elles et tous les déjà saints, les anges et les âmes dévotes d'ici bas, dans la communion des saints que nous nous unissions en prières pour la conversion de chaque être humain sur terre et pour que soient rompus les liens infernaux qui les enchaînent, les endurcissent et les aveugles.

Tout ceci, depuis ce moi de mai 2017, je le vis profondément à chaque messe. Le temps de recueillement laissé après la communion varie selon les lieux, les paroisses. Mais le Seigneur m'a donné la grâce de "ressentir" fortement la présence de l'Hostie toujours au fond de ma gorge pendant environ trois quart d'heure. Ainsi, même après la messe, je puis donc poursuivre cette mission grandiose qui m'a été donnée, et puis ensuite de prendre un peu de temps pour Jésus et moi uniquement."







Et pour aller plus loin, voici "Vivre la messe avec Padre Pio : http://capucins-clermont.org/vivre-la-messe-avec-le-padre-pio


Plus cet enseignement n°19 sur la messe, du "catéchisme pour adultes" du père Philippe Laguérie 

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